Oculus
Historiquement, l’oculus était une ouverture creuse ou close par un vitrail, sur les combles de voûte dans les coupoles et basiliques. Certains, appelés hagioscopes, permettaient au public de suivre les événements dans les lieux de culte. Aujourd’hui, l’oculus, du latin œil, donne son nom aux petites ouvertures, appelées baies, qu’on trouve parfois incrustées dans les portes d’entrée ou les cloisons et qu’on remplit avec une vitre en verre. Bien qu’il soit le plus souvent rond comme un hublot, il peut être de tailles et de formes variées.
Si l’un de ses atouts principaux est son côté esthétique, son objectif premier est de laisser passer la lumière dans la pièce où il est placé, souvent les entrées ou les couloirs mal éclairés. L’oculus permet d’agrandir les pièces et de les rendre plus aérées. D’ailleurs, il peut être fixe mais aussi ouvrant, ce qui donne l’avantage de pouvoir faire respirer les pièces. Qui dit plus de lumière dit plus de chaleur naturelle et moins d’électricité, ce qui représente un avantage tant économique qu’écologique.
Comme pour les hagioscopes évoqués plus tôt, il est possible d’intégrer un oculus sur une cloison ou une porte intérieure pour jeter un œil dans une autre pièce ou communiquer avec ses occupants, par exemple pour veiller sur des enfants. L’oculus est également une parfaite intercurrence à la porte en verre qui peut s’avérer plus coûteuse et moins pratique. En effet, beaucoup trouvent celle-ci trop intrusive ou trop salissante.
En termes d’esthétique, l’oculus offre une